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Éviter les médicaments « dépressogènes »

De nombreux médicaments exposent aux dépressions, voie au suicide (hormis les antidépresseurs qui peuvent tous être « suicidogènes » au début du traitement, particulièrement chez les jeunes et les personnes bipolaires qui ne prennent pas de thym-régulateur).

Il s’agit principalement de :

  • Médicaments ayant un effet hormonal (des progestatifs (contraception) ; traitements hormonaux des cancers hormono-dépendants,…))
  • Certains médicaments de l’hypertrophie bénigne de la prostate (les inhibiteurs des 5-alpha-réductases (enzyme qui transforme la testostérone en son métabolite actif, la dihydrotestostérone, et ont donc ainsi un effet anti-testostérone)) : dulastéride, finastéride. Le Finastéride est aussi commercialisé pour la repousse des cheveux ; même en application locale, il comporte un risque dépressogène (Prescrire, septembre 2025, p. 646 ; p.658).
  • Médicaments de l’acnée (Isotrétinoïne (Roaccutane), Alitrétinoïne (Troctino)) : voir ici deux vidéos sur les risques
  • Médicaments contre les mycose (Terbinafine)
  • Béta-bloquants
  • Anti-Inflammatoires (Non Stéroïdiens ou Corticoïdes)
  • Médicaments du maintient de l’abstinence alcoolique (Baclofène, Acamprosate, Naltrexone)
  • Neuroleptiques
  • Antiépileptiques
  • Un médicament de l’asthme (Montélukast (Singulair))
  • Des médicaments anti-infectieux : interféron alpha, anti-viraux
  • Certains anti-arythmiques (Dysopyramide (Rythmodan), Flécaïnide (Flécaïne),…)
  • Un médicament pour traiter la constipation : Prucalopride (Résolor)
  • Un médicament pour traiter la narcolepsie : Pitolisant (Wakix ou autre nom)
  • Deux médicaments du diabète : Liraglutide, sémaglutide (peuvent donner des idées suicidaires (Prescrire, décembre 2023, janvier 2024, juillet 2024))
  • Mélatonine
  • etc.